L’importance de la posture dans l’alimentation
La posture est un élément clé d’une alimentation réussie, et ce quel que soit l’âge. Ce n’est pas pour rien que nous le rappelons à nos chers petits à chaque repas…
Pour les personnes fragiles, une fois bien positionnées sur une chaise avec accoudoirs adaptée à la physiologie de l’utilisateur (hauteur et largeur d’assise), il faut privilégier une posture de tête en légère flexion pour fluidifier la déglutition.
Mobilier et alimentation
Si la posture est fondamentale, il faut accorder une attention toute particulière à la qualité du support d’assise. La chaise doit être équipée d’accoudoirs à bonne hauteur pour favoriser l’autonomie du résident dans ses déplacements (assise et lever).
La hauteur d’assise doit être adaptée à la taille de l’utilisateur. L’angle des genoux doit être de 90° avec les pieds bien posés à plat sur le sol.
La hauteur de la table doit-être réglée en fonction de la hauteur d’assise et de la taille du tronc de l’utilisateur. En fonction du degré d’autonomie de l’utilisateur, n’hésitez pas à utiliser une table réglable en hauteur comme la table trèfle parfaitement adaptée aux besoins des personnes fragiles pour lesquelles la prise du repas est toujours un moment délicat.
L’importance d’une texture adaptée
Privilégiez des aliments adaptés à la capacité de déglutition de l’utilisateur. Les spécialistes de l’alimentation et de la nutrition santé Nutrisens pour les personnes âgées proposent des solutions spécifiquement adaptées aux problèmes de déglutition appelée aussi dysphagie.
Ils proposent une large gamme de produits adaptés à la dysphagie des personnes âgées :
– Eaux gélifiées prêtes à l’emploi ou à reconstituer
– Entrées, plats et desserts texturés
– Préparation pour céréales
– Préparation pour gélifier et épaissir
L’importance de l’environnement
L’utilisation des aides techniques comme les couverts ergonomiques permet de réduire les risques de déglutition et renforce l’autonomie du résident. Il est clairement établi qu’il faut éviter les verres canard et les grandes cuillères qui favorisent les « fausses routes ».
Si l’utilisateur a besoin d’être accompagné pour les gestes de mises à la bouche, le soignant ou l’aidant doit s’asseoir face à lui et surtout ne pas rester debout ou sur le côté car il restera non visible pour l’utilisateur et ne sera pas stimulant.
Il faut lui laisser le temps d’avaler entre chaque bouchée et si nécessaire, de l’inciter à avaler à plusieurs reprises par petites bouchées.
Si le résident à un comportement agité, il faut limiter les temps d’attente entre les plats et le servir en premier.
Dernier point important, l’environnement immédiat doit être calme pour ne pas distraire le résident qui doit être encouragé et stimulé mais pas perturbé.